La petite K., deux ans et demi, n'avait pas de chance, elle n'avait rien de tout cela. Elle s'est alors exclamée "Moi, j'ai du fromage rose!" Ca m'a intriguée et en regardant dans son assiette, j'y ai vu un sandwich au jambon!
Thursday, 15 October 2009
Pink Cheese
La petite K., deux ans et demi, n'avait pas de chance, elle n'avait rien de tout cela. Elle s'est alors exclamée "Moi, j'ai du fromage rose!" Ca m'a intriguée et en regardant dans son assiette, j'y ai vu un sandwich au jambon!
Saturday, 3 October 2009
Sac mystere - Présentation
Merci a Stella, Benoit, Amélie, maman et my boys' teacher d'avoir répondu a mon SOS! Vous m'avez rassurée!
Tuesday, 29 September 2009
I spy with my little eye...
Comment s'en servir? L'enfant (entre 3 et 6 ans j'imagine) choisit une scene et prend le sachet d'images qui va avec. S'il est petit, il peut simplement poser les images sur la scene a l'endroit ou il voit une image identique. Pour faire ca, je pense qu'il vaut mieux utiliser l'une des scenes les plus petites ou il n'y a que 5 a 10 cartes, autrement les images cachent trop le dessin.
(un clic sur la photo)
Je garde mercredi un petit garcon de 3 ans qui pourra tester cette activité en avant-premiere!
Saturday, 26 September 2009
Tangram
Pour guider l'enfant dans sa recherche, on peut lui proposer des cartes avec des questions relatives aux figures qui sont a sa disposition. J'ai trouvé les miennes, ainsi que les cartes avec les animaux, sur ce site.
Thursday, 24 September 2009
Tableau de fleurs a boutonner
Thursday, 27 August 2009
Question de socialisation
Petit dialogue trouvé sur Les enfants d'abord, portail de l'école a la maison en France.
Deux femmes se retrouvent dans un parc, pendant que leurs enfants se balancent et jouent au ballon. Les deux femmes les surveillent, assises sur un banc. Au bout d'un moment, elles se mettent à discuter.
M: - Bonjour, je m'appelle Martine. Mes enfants sont les trois en rouge, ça m'aide à les repérer.
T: - (Sourire) Moi c'est Thérèse. les miens sont ceux en rose et en jaune. Vous venez souvent ici?
M: - Deux ou trois fois par semaine, après la bibliothèque.
T: - Oh! Comment faites-vous pour trouver le temps?
M: - On fait l'école à la maison, alors on vient dans la journée le plus souvent.
T: - J'ai des voisins qui font aussi l'école à la maison, mais les miens vont à l'école publique.
M: - Comment faites-vous?
T: - Ce n'est pas facile. Je vais à toutes les réunions de parents et je fais travailler les enfants tous les jours après l'école, je m'implique beaucoup.
M: - Mais la socialisation? Ca ne vous ennuie pas qu'ils soient enfermés toute la journée avec des enfants du même âge, sans aucune possibilité d'avoir des relations naturelles?
T: - Eh bien, oui, mais je me donne du mal pour compenser ça. Ils ont des amis qui font l'école à la maison, et nous allons chez leurs grands-parents presque tous les mois.
M: - Vous semblez une mère très dévouée. Mais est-ce que ça ne vous ennuie pas toutes les occasions qu'ils manquent? Je veux dire en étant tellement isolés de la vie réelle - comment vont-ils savoir à quoi le monde ressemble - ce que font les gens pour gagner leur vie - comment s'entendre avec tous ces gens différents?
T: - Oh, nous en discutons aux réunions de parents, et nous avons créé une caisse pour inviter des gens réels dans les classes. Le mois dernier, un policier et un docteur sont venus parler dans toutes les classes. Et le mois prochain, il y aura une femme du Japon et un homme du Kenya.
M: - Oh, nous avons rencontré un japonais au supermarché l'autre jour, et il en est venu à parler de son enfance à Tokyo. Mes enfants étaient complètement fascinés. Nous l'avons invité à dîner et nous avons fait connaissance de sa femme et de ses trois enfants.
T: - Super. Hum, peut-être devrions-nous prévoir des plats japonais à la cantine pour la Journée Interculturelle.
M: - Peut-être votre invitée japonaise pourrait-elle manger avec les enfants?
T: - Oh non, elle a un emploi du temps très chargé. Elle a deux autres écoles à visiter ce jour-là. Ce que nous faisons est un projet collectif.
M: - Oh, dommage. Eh bien, peut-être allez-vous rencontrer quelqu'un d'intéressant au supermarché un jour, et vous pourrez l'inviter à dîner.
T: - Je ne pense pas. Je ne parle jamais aux gens dans les magasins - et sûrement pas à ceux qui risquent de ne même pas parler notre langue. Et si ce japonais n'avait pas parlé français?
M: - Pour tout vous dire, je n'ai pas eu le temps d'y penser. Avant même que je l'aie remarqué, mon fils de 6 ans lui demandait ce qu'il allait faire avec toutes les oranges qu'il achetait.
T: - Vos enfants parlent à des étrangers?
M: - J'étais juste à côté de lui. Il sait que tant qu'il est avec moi, il peut parler à qui il veut.
T: - Mais vous lui donnez de mauvaises habitudes. Mes enfants ne parlent jamais à des étrangers.
M: - Même quand ils sont avec vous?
T: - Ils ne sont jamais avec moi, sauf à la maison après l'école. Alors vous voyez pourquoi il est si important qu'ils comprennent qu'il est absolument interdit de parler à des étrangers.
M: - Oui, je vois. Mais s'ils étaient avec vous, ils pourraient avoir l'occasion de rencontrer des gens intéressants en toute sécurité. Ils auraient un aperçu du monde réel, dans des situations réelles. Ils pourraient aussi sentir réellement ce qui permet de dire qu'une situation est dangereuse ou suspecte.
T: - Ils verront ça en CE2 et CM2, en Instruction Civique.
M: - Eh bien, je vois que vous êtes une maman attentionnée. Je vous laisse mon numéro - si jamais vous voulez discuter, appelez-moi. J'ai eu plaisir à faire votre connaissance.
Sunday, 26 July 2009
Homemade Memory Game
Le mémo que j'ai fabriqué a plusieurs atouts selon moi. Tout d'abord, il est en tissu, ce qui est une matiere plus agréable au toucher que les cartes en carton plastifié que l'on trouve dans le commerce. Il est fait a la main, ce qui lui donne un caractere précieux et pousse au respect de l'objet. Il a une petite pochette faite sur mesure, spécialement pour ce jeu-la, qui aidera l'enfant a voir si une carte est manquante. Les chiffres sont mis en valeur sur les cartes par un tissu dont les couleurs sont plus vives et par une texture plus douce qui invite au toucher.
Monday, 22 June 2009
Chenille et papillon
J'étais pas du tout partie pour philosopher, je voulais parler de mon travail a la nursery, ou plutot du travail des enfants, et puis voila, je me laisse emporter. Jeudi dernier, j'ai passé l'apres-midi avec quatre enfants a construire une arche avec le matériel montessori du grand pont romain dont la photo est ci-dessous.
Ce matériel est présenté en vrac dans un panier, et j'avais jamais su comment s'en servir avant qu'un enfant de trois ans ne me montre. Lui, on lui avait jamais montré, il avait regardé les autres faire. Au début, j'ai cru qu'il faisait n'importe quoi. J'ai cru qu'il piochait les pieces au hasard dans le panier et les empilait sans but précis. Il regardait a peine dans le panier, les yeux rivés sur sa construction. Et peu a peu, étage par étage, c'est monté. On voit bien sur la photo que les pieces sont de taille différentes. Eh bien le petit Aaron savait exactement ou mettre quelle piece, en les attrappant délicatement du bout du pouce et de l'index, plus concentré que jamais et imperturbable par les enfants qui s'agglutinaient peu a peu autour de lui, attendant leur tour.
Le but de la manoeuvre est en fait de batir une arche qui tient toute seule, en utilisant un support au début et en construisant tres solidement pour pouvoir s'en passer une fois terminé. C'est un travail qui demande énormément de concentration (j'ai essayé et n'y suis parvenue qu'a grande peine), de minutie et de patience.
Quand Aaron eut terminé, il laissa sa place a Olivia, qui n'avait jamais fait cette activité avant. Meme si je venais d'observer Aaron construire le pont, j'étais tout a fait incapable de montrer a Olivia quelle piece poser ou! Heureusement qu'Aaron a bien voulu l'aider, en triant les pieces pour elle, sans toutefois lui dire ou les mettre, ca serait trop facile sinon! Ce petit garcon est un exemple extraordinaire de l'apprentissage par la reproduction de gestes. Il sait non seulement comment batir le pont romain sans qu'on ne lui ait jamais montré explicitement, mais il sait aussi qu'aider trop un ami ne lui rendra pas service, attitude que le personnel de la nursery défend bec et ongles.
Le pont d'Aaron n'est qu'un exemple parmi les scenes dont je suis témoin a la nursery. J'en aurais tres certainement d'autres a raconter apres ma journée de demain. J'espere ne jamais cesser de m'émerveiller de leurs capacités et aptitudes, ainsi que de l'attitude qu'ils ont les uns vis a vis des autres.
Sunday, 24 May 2009
Dumbing us down
Sunday, 3 May 2009
Progression du langage parlé
Hier, j'ai passe pas mal de temps avec lui a jouer a un jeu qu'il adore, appele Pop to the shops,, auquel on a du jouer une centaine de fois, sans exagerer! Il parle beaucoup et j'ai pu remarquer que ses verbes irreguliers ne sont plus aussi parfaits qu'il y a quelques mois. On appelle ca la phase de regression.
La phase de regression lui apporte le questionnement: "Si au passe on dit "I talked" et "I cried", alors on doit dire "I goed" et "I seeed". Tout irait bien si l'enfant n'etait pas confronte a l'adulte qui le corrige: "On dit pas I goed, on dit I went". "Qu'est-ce que c'est que ce bazar? Certains mots sont tous pareils et certains mots sont tous pas pareils? Comment je le sais moi alors??" A ce moment-la l'enfant n'est plus sur de ses reperes; il commence a re-apprendre sa langue. D'ou le nombre de fautes qui augmente. Les verbes irreguliers n'en sont qu'un exemple, le questionnement concerne toutes les irregularites.